de Tristan Choisel
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Écologie d'un côté, écolophobie de l'autre.
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Texte accompagné par Michèle Énée, ainsi que par le collectif À Mots Découverts.
> Cette pièce résulte d'une résidence d'écriture à la Bibliothèque théâtrale Armand-Gatti (soutien de la DRAC et du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, et du Conseil Général du Var).
> Cette pièce résulte d'une résidence d'écriture à la Bibliothèque théâtrale Armand-Gatti (soutien de la DRAC et du Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, et du Conseil Général du Var).
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Lue en public par l’auteur à la Bibliothèque Le Clos Saint-Louis,
à La Seyne-sur-Mer (Var).
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durée : 1 h 30
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4 décors
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5 personnages (2 femmes et 3 hommes)
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La
Chose (entité gouvernementale ultra-libérale) est évincée du
pouvoir par les Plantains (écologistes). Elle leur lègue un monde
où les enfants naissent pour la plupart malformés, où toute
végétation a été anéantie, un monde peuplé de serfs qui, contre
la promesse d’étages supplémentaires à leurs maisons, épuisent
leur vie à épandre des désherbants.
Zoom
sur une famille moyenne de désherbeurs, le jour où un Plantain lui
rend visite à l’improviste, quelques temps après la prise de
pouvoir : l’homme participe à une grande opération de
sensibilisation de la population aux fruits et légumes. La famille
n’a jamais vu de fruits et de légumes, et elle se refuse à en
voir, ainsi qu’elle se refuse à mettre fin aux pulvérisations, à
rompre le contrat morbide qui la liait à la Chose.
L’homme
repart sous les jets de fruits et de légumes, en compagnie de la
fille de la famille qui, elle, le regarde comme un géniteur
peut-être plus susceptible qu’un autre de lui faire un enfant sans
malformations.
Commence
pour les Plantains une série fatale de revers.
Une farce pointant avec une intransigeance assumée les utilisateurs de pesticides, à la fois victimes et agents des industries chimiques.
TC
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[…]
LE
PÈRE.—
pas question que laissions perdre les produits.
LA
MÈRE.—
Ça non ! pas question ! (À
destination du fils.)
Y’a des gens qu’ont travaillé dur pour les fabriquer, c’est
pas bien de les laisser perdre. Sont sacrés, les produits, mon
poussin, parce que sont sacrés les gens qui font les produits. ‘’’
Sommes respectueux des produits parce que pouvons pas être comme ça
respectueux des gens : nous en sortirions pas. Sommes respectueux des
produits, ça fait tout comme, comprends ? Être respectueux direct
des gens, comment voudrais que fonctionne ? Le respect, ça pourrit
les gens. Se mettraient tous à s’y croire, les gens, si étaient
respectés. Nous, les premiers. Regarde, moi, n’ai pas été
respectée, mes parents se sont bien occupés de pas me respecter, et
c’est comme ça que toi, as une mère qui se laisse pas en aller.
LE
PÈRE.—
‘’’ ‘’’
Voilà la vie, gamin, voilà. [...]
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Texte
intégral et/ou résumé complet sur demande